Dans mon atelier, j’ai probablement six et même sept tables de différentes dimensions. La plupart de ces tables sont sur roulettes, ce qui me permet de réorganiser l’espace de l’atelier selon la nature des travaux. Mon atelier change d’allure au gré des saisons et des projets. Mais pour mon grand malheur, chacune de ces surfaces est, en très peu de temps, recouverte d’un barda si important qu’il devient vite impossible de m’y retrouver. C’est une accumulation qui est rapidement hors de contrôle. Et cela va vraiment vite! Il faudrait que je fasse la vérification, mais je crois qu’en l’espace de quelques jours, tout est déjà envahi. Il y a la paperasse : ce qu’il faudrait que je lise, ce qu’il faudrait que je classe, ce qu’il faudrait que je paye, les notes importantes concernant les projets, les reçus pour l’impôt, etc. Il y a les objets que je trouve inspirants et qu’il me semble que je vais faire quelque chose avec ça, très bientôt. Certains sont là depuis cinq ans! Il y a les outils : seulement pour faire un petit accrochage, je sors le marteau, le niveau, les clous… Oh non, ce serait mieux avec des vis… les vis, les ancrages, où est rendu le niveau? la perceuse électrique, la règle de métal, etc. Les livres : les techniques, les catalogues, les livres d’artistes inspirants, etc. Les feuilles, les branches, les petits fruits qui sont en train de sécher depuis quelques semaines. Et toutes les choses que je ne sais pas où ranger.
Je ne sais pas encore si je vais supprimer des surfaces ou si je vais tenter de me discipliner et de ranger mon bric-à-brac à la fin de chaque journée. À suivre…