Publication en auto-édition de mon livre
La campagne de sociofinancement que j’ai mis en place, grâce à l’organisme spécialisé en financement participatif La Ruche, bat son plein depuis le 16 août 2021. Déjà, j’ai amassé 80% de mon objectif qui est de 2300$. Le but de cette campagne est la publication de mon livre La tête pleine de trous.
Par ailleurs, les œuvres créées dans le cadre de ce projet ont déjà fait l’objet d’une exposition présentée à la galerie Art Mur à Montréal et au Centre d’exposition d’Amos. Et c’est au tour du livre de voir le jour.
Pour participer à cette campagne, vous n’avez qu’à cliquer sur ce lien www.laruchequebec.com/dianedubeau. En participant, il vous sera possible d’acheter le livre en prévente. Il y a aussi une variété de contreparties exclusives. Allez voir et laissez-vous tenter!
Le sujet du récit : La tête pleine de trous
Dans ce récit, nous découvrons comment une artiste compose avec l’apparition de la démence chez son père et sa mère.
Loin des siens depuis des décennies, la narratrice doit rétablir la relation afin de parcourir avec eux ce chemin vers l’absence.
Elle se familiarisera avec l’irrémédiable en effectuant une résidence de création auprès de ses parents. Décidée à se plonger dans la brutalité de la maladie et du vieillissement, elle passera de longues heures avec chacun d’eux et utilisera les outils de sa pratique artistique pour affronter la réalité et apprivoiser la perte.
D’un chapitre à l’autre, l’évocation du passé avive la texture du présent et dresse le portrait d’une famille ordinaire dans le Québec moderne.
Origine du projet
Mon travail d’artiste a toujours été un travail d’observation de la vie. Le passage du temps, les heurts que nous supportons, les directions que nous prenons, la mort, tout ce qui fait le vivant.
Tout est de la matière pour l’artiste. Donc, en constatant l’état dans lequel mes parents se trouvaient et le temps que je souhaitais leur consacrer, j’ai tout simplement mis mes obligations au service de l’artiste que je suis.
Cette idée de résidence de création m’apparaissait la chose à faire. J’ai établi quelques paramètres, le compte rendu de nos rencontres faisait partie de l’expérience. C’est ainsi que ce récit est devenu un objet littéraire.
Nous ne le disons peut-être pas assez, mais l’art est une pratique transformante.
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