Les ossements humains sont, depuis toujours, traités avec respect. Préservés, enterrés, incinérés, ils ont aussi décoré des chapelles. Les ossements d’animaux n’ont aucune valeur sauf peut-être ceux de nos animaux de compagnie. Quel pourrait être la différence entre l’animal que nous affectionnons et celui que nous mangeons? Dès janvier 2010, j’ai commencé à conserver les ossements de la viande que je mangeais. Je voulais prendre conscience des animaux qui me nourrissent et redonner un sens à la mort que je provoque chaque fois que je mange de la viande. À cette pièce, d’abord présentée à la Maison de la culture Frontenac en juin 2011, de nouveaux ossements se sont ajoutés pour l’exposition au Centre d’exposition d’Amos.
Expositions :
Tableaux de chasse, Maison de la culture Frontenac, Montréal, 2011
Domestications — De l’apprivoisement à la mise à mort — Centre d’exposition d’Amos, Amos, 2011
Crédit photographique : Paul Litherland