- Ossuaire ou «les restes d’animaux que j’ai mangés depuis janvier 2010» Montréal
- Ossuaire ou «les restes d’animaux que j’ai mangés depuis janvier 2010» Amos
- Ossuaire (détail), Maison de la culture Frontenac, Montréal
- Ossuaire (détail), Maison de la culture Frontenac, Montréal
- Ossuaire (détail), Centre d’exposition d’Amos
- Ossuaire (détail), Centre d’exposition d’Amos
Les ossements humains sont, depuis toujours, traités avec respect. Préservés, enterrés, incinérés, ils ont aussi décoré des chapelles. Les ossements d’animaux n’ont aucune valeur sauf peut-être ceux de nos animaux de compagnie. Quel pourrait être la différence entre l’animal que nous affectionnons et celui que nous mangeons? Dès janvier 2010, j’ai commencé à conserver les ossements de la viande que je mangeais. Je voulais prendre conscience des animaux qui me nourrissent et redonner un sens à la mort que je provoque chaque fois que je mange de la viande. À cette pièce, d’abord présentée à la Maison de la culture Frontenac en juin 2011, de nouveaux ossements se sont ajoutés pour l’exposition au Centre d’exposition d’Amos.
Expositions :
Tableaux de chasse, Maison de la culture Frontenac, Montréal, 2011
Domestications — De l’apprivoisement à la mise à mort — Centre d’exposition d’Amos, Amos, 2011
Crédit photographique : Paul Litherland