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Diane Dubeau Artiste

Artiste visuelle et autrice

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Au profond de soi

Diane Dubeau


Année : 2018
Matériaux : Fusain et ruban de masquage sur papier
Dimension : 274 X 365

Dessin au fusain grand format Jardin avec dragon
Au profond de soi

Détail d'un jardin imaginaire avec dragon fusain sur papier
Détail d'un jardin imaginaire avec dragon fusain sur papier
Détail d'un jardin imaginaire avec dragon fusain sur papier
Détail d'un jardin imaginaire avec dragon fusain sur papier
Détail d'un jardin imaginaire avec dragon fusain sur papier
Détail d'un jardin imaginaire avec dragon fusain sur papier
Détail d'un jardin imaginaire avec dragon fusain sur papier
Au profond de soi, détails

Le processus

C’est une exploration qui a mené à ce dessin au fusain, une exploration que l’on devine encore sous la couche du jardin. 

Mon intention était de dessiner dans le présent, c’est-à-dire sans but préalable, sans volonté de faire quelque chose, mais plutôt en essayant de vivre l’expérience du corps en mouvement qui dessine. 

Pendant un certain nombre de jours, j’ai assemblé quatre feuilles blanches avec du ruban adhésif afin d’avoir un espace suffisant. Puis j’ai dessiné ou dansé devant le mur, les yeux fermés, le bras tendu, pendant une durée limitée. D’un jour à l’autre, selon l’ambiance ou l’humeur, chacune des parties différait en énergie et par conséquent les traits avaient une qualité différente. 

J’ai assemblé de manière aléatoire ces dessins jusqu’à ce qu’ils recouvrent le mur de mon atelier. Et j’ai dessiné sur les premiers gribouillis en répondant seulement aux qualités déjà présentes sur la feuille. Les éléments n’avaient d’abord aucun lien entre eux et je ne cherchais pas à en créer. Le jardin s’est mis en place tout seul pour ainsi dire, il a poussé à partir de sa propre volonté. 

Un dessin devient le lieu où la pensée se forme. Ce jardin emmêlé raconte ce qui m’habite, les influences et les références que j’ai accumulées et qui sont nichées quelque part au fond de moi. Ces empreintes qui font de chacun de nous des êtres profondément originaux.

Les traits premiers se perçoivent encore sous la nouvelle couche de fusain. J’ai eu l’impression de saisir ce dont les sculpteurs inuits parlent quand ils disent que l’animal se trouve dans la pierre et qu’il faut la tenir dans la main pour éventuellement l’en dégager. Le lointain et le proche, le jour et la nuit, le magique et l’ordinaire se côtoient sur la surface sans plus de cérémonie.

Tout pénètre dans notre chair et ressurgit dans nos travaux quand on donne du lousse, quand on essaie de ne pas tout contrôler. Ne pas travailler à côté de soi, mais au plus profond, directement dans la tranchée de ce qu’on est.

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L’Échevelée, ma bluette bimensuelle

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Engagez bataille contre le perfectionnisme 😈 da Engagez bataille contre le perfectionnisme 😈 dans la dernière édition de L'Échevelée. (Le lien dans la bio) Et quelques images de l'exposition collective « Tisser des vies » à laquelle je participe, au Centre Inoui.
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